livre sur alimentation

L'alimentation amérindienne
La nourriture des Indiens était riche en saveurs et en couleurs. Elle a donné au monde les haricots, tomates, mais, pommes de terre, courges, pastèques, melons, piments, poivrons, sans oublier les tabacs, cacaos et sirops d'érable. Bien entendu, une part importante de leur nourriture reposait sur le gibier et le poisson. Quelques tribus comme les Anasazis et les Aztèques avaient domestiqué le dindon (800 ans avant J.-C.). En fait, la dinde que vous achetez chez votre artisan-boucher est la descendante directe de leurs dindons.
Les Indiens des Plaines complétaient leur menu avec des baies sauvages. Mission revenant aux femmes, elles cueillaient figues de barbarie (fruit du cactus), raisins (Vitis riparia), saskatoons (Amélanchier), cerises (Prunus virginiana), merises (Prunus pensylvanica), noix (Jjuglans cinerea), pécans (Carya illinoinensis) et glands (Quercus garryana er Quercus keloggii) pour en citer quelques-uns.
Les noix et fruits étaient importants car ils rentraient dans composition du pemmican. Les Indiens récoltaient aussi des plantes sauvages comestibles comme le jonc, le riz sauvage, le pissenlit, le haricot de terre (Amphicarpaea bracteata), l'oignon sauvage (Brodiaea grandiflora) et l'ail des bois (Allium tricoccum). Ils consommaient les bulbes, racines et tubercules des nénuphars, du quamash (Camassia quamash), du wapatoo (Sagittarius variabilis). Certaines tribus sédentaires ou semi-nomades comme les Mandans, Arikaras, Pawnees, Navajos et Apaches cultivaient des potagers, utilisant parfois l'excédent de leurs récoltes pour faire du troc avec les tribus nomades. Ces Indiens planaient mais, courges et haricots car ces trois inséparables étaient toujours cultivées ensembles. Le mais servait de tuteur au haricot qui, en retour, fertilisait le sol et renforçait sa tige contre les coups de vent. La courge avec ses longues tiges rampantes et ses larges feuilles permettait de contrôler les mauvaises herbes et conservait un peu d'humidité dans le sol*. Voici donc une agréable façon d'effectuer un voyage gastronomique au pays des Indiens sans quitter votre maison. Avec les semences proposées et un petit bout de jardin, vous pouvez bientôt retrouver à votre table les légumes que consommaient les indiens autrefois.
Graines et semences naturelles (voir la note au bas de la page)!
Les graines sont fertiles, de sorte que vous pourrez conserver
une partie de votre propre récolte pour replanter l'année suivante.
Haricot jaune Arikara
Cultivé par les indiens Arikara du haut Missouri, ce haricot est un légume au passé historique puisqu'il permit aux membres de l'expédition Lewis et Clark de survivre le terrible hiver 1805 à Fort Mandan. Meritwether Lewis en rapporta au président Thomas Jefferson. Le président en cultiva par la suite régulièrement dans son jardin. Cette variété de haricot nain est précoce et productive, comptez 80-85 jours pour des fèves. Les jeunes cosses peuvent être consommées cuites, les fèves vont dans les potages et ragoûts. Une fois cuites, elles peuvent être consommées en salade.
S101 - Haricot jaune Arikara, sachet de 50 fèves... $ 3.00 Haricots sec Arikara, Photo de Tanya Stefanec

Haricot Cherokee
Cultivé par les Cherokees, ce haricot fut renommé "Le sentier de larmes" en hommage à l'exode de 1839. Le peuple Cherokee fut forcé de quitter sa terre ancestrale pour se rendre dans ce qui était alors les territoires Indiens dans l'Oklahoma. Au cours de ce voyage de 3500 km, plus de 4000 indiens périrent, victimes des privations, du froid et de la maladie. Cette longue marche porte le nom de "Sentier des Larmes" ou "Trail of Tears" (voir le film).
Ce haricot grimpant est cultivé pour ses gousses (maturité à 80 jours) qui peuvent être consommées cuites et pour ses nourrissantes fèves noires.
S102 - Haricot noir Cherokee, sachet de 25 fèves... $ 3.00 Haricot indien Cherokee, Photo de Tanya Stefanec

Haricot Mohawk
Très rare, ce haricot nain était cultivé autrefois par les Iroquois, il devint rapidement populaire auprès des colons blancs, c'est une variété robuste de grande qualité, maturité à 90 jours pour les fèves.
S103 - Haricot Hohawk, sachet de 25 fèves... $ 3.95 Harico indien Mohawk, Photo de Tanya Stefanec

Haricot Algonquin
Très rare également, ce haricot nain fut cultivé autrefois par les Algonquins. Il fut par la suite cultivés pendant des années par la famille Fisher. Cette fèves qui conserve sa forme après la cuisson, est excellente pour les soupes, les salades et la cuisine au four. Maturité à 100 jours pour les fèves.
S104 - Haricot Algonquin, sachet de 50 fèves... $ 3.95 Haricot Algonquin, Photo de Tanya Stefanec

Haricot Iroquois-Flagg
Un autre haricot grimpant cultivé jadis par les Iroquois. Très productive et bien adaptée aux saisons courtes, la plante donne une fève plate un peu comme le haricot de Lima, la cuisson est rapide. C'est un haricot extrêmement rare, maturité à 90 jours pour les fèves sèches.
S105- Haricot Flagg, sachet de 25 fèves... $ 3.00 Haricots iroquois, Photo de Tanya Stefanec

Haricot Hidatsa rouge
Cultivé traditionnellement par les indiens Hidatsas du Dakota du Nord, c'est un haricot de taille moyenne qui est extrèmement productif. Avec son arrière-goût qui rappelle la noix, la fève est parfaite pour le chili con carne, Maturité à 100 jours pour les fèves sèches.
S106 - Haricot Hidatsa rouge, sachet de 50 fèves... $ 3.00 Haricot indien Hidatsa, Photo de Tanya Stefanec

Haricot Hidatsa blanc
Un autre haricot cultivé des indiens Hidatsa, c'est un haricot grimpant très résistant aux maladies, la fève est excellente dans la soupe ou cuite au four. Maturité à 100 jours pour les fèves.
S107 - Haricot Hidatsa blanc, sachet de 25 fèves... $ 3.00 Photo de Tanya Stefanec

Haricot noir Hopi
Une ancienne variété cultivée par les indiens Hopi de l'Arizona. C'est un haricot nain très résistant à la sécheresse, idéal pour une saison courte en altitude. Les petites fèves noirs sont produites en abondance, elles sont bonnes recuites dans une poêle, dans le chili ou dans la soupe. Maturité des fèves à 100 jours.
S108 - Haricot noir Hopi, sachet de 50 fèves... $ 3.00 Haricots des indiens Hopi, Photo de Tanya Stefanec

Contrairement aux semences commerciales hybrides et stériles créées pour obliger les jardiniers à en racheter chaque année, nos semences proviennent du patrimoine collectif mondial. Elles sont fertiles et n'appartiennent à personne, donc pas de droit à payer si vous les produisez dans votre jardin. Après en avoir acquis une première fois, vous pouvez récolter, conserver et replanter vos graines indéfiniment.
Imaginez une crise alimentaire comme la crise financière que nous subissons depuis quelques années, comment participer aux besoins alimentaires de votre famille sans ces semences fertiles? Alors rejoignez sans attendre les jardiniers du monde entier qui utilisent des semences agricoles de l'humanité.
Choisissez la nature!
Pour le jardinier, il n'y a que des avantages à faire ce choix:
- Accès à une grande variété de semences; mon fournisseur offre plus de 200 sortes de tomates.
- Vos légumes seront bien meilleurs, c'est comme le pain cuit au four à bois versus le pain du supermarché.
- Vous économiserez de l'argent.
- Vous assurerez une partie de votre autonomie en cas de crise alimentaire.